Coup de ♡ : Iza Zaro

« Il y a des rencontres qui surgissent dans notre vie sans prévenir, des rencontres qui ont un caractère  magique par la qualité de ce qu’elles révèlent, en nous ou chez l’autre. Il est des rencontres qui nous réveillent, qui nous  appellent du plus profond  de notre être, du plus lointain de notre histoire. Il est des rencontres qui vont éclairer d’une lumière féconde tout un parcours de vie, pour le transformer à jamais » Jacques Salomé
Et parmi les rencontres qui furent pour moi les plus éblouissantes, les plus merveilleuses et aussi les plus interpellantes, il y a la rencontre avec  le talent de l’artiste Pop Street Art IZa Zaro lors de ma visite de l'exposition Grand 8 à la réserve Malakoff 

me voici happée par son univers et sa sensibilité, ses différentes techniques comme la peinture, le pochoir, les reliefs... Des éléments écrits, des phrases, des mots clefs
IZaZaro habille les murs avec une œuvre monumentale à la fois unique, originale et élégante.Cette artiste peintre Pop Street Art et activiste urbaine française dessine son chemin d’après ses rencontres pour juste frôler la transmission en couleurs
Sa réflexion sur la condition de la femme dans un monde dominé par le masculin, la pression de la rue et ses comportements extrêmes l’ont poussé à revendiquer des droits simples.
La lecture de philosophes féministes comme Elisabeth Badinter ou Simone de Beauvoir et la présence d’artistes en lien avec la limite l’ont poussée à comprendre que l’homme par la projection de ses fantasmes brisait la femme dans cette période dominée par les dogmes


« L’identité d’une blonde » cherche à représenter toute la complexité d’une femme à l’aide d’effets simples comme l’inversion du ciel et de la terre, du sol et du plafond. Son travail paraît jovial et infantile alors qu’il porte des souffrances et transpire de blessures intimes qu’elle nous live. Le spectateur est dès lors le dernier maillon, qui fait le choix de s’arrêter à la surface de l’oeuvre, ou de prendre le risque de faire un pas de plus pour entrer dans la tête de l’artiste.La réserve Malakoff, 7 rue Paul Bert, 3€

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