Exposition Capitale(s) à l'Hôtel de Ville

 

“Un mur est une arme redoutable. C'est l'une des plus dangereuses avec laquelle vous pouvez frapper quelqu'un.” Banksy

    A la saison de l'automne, le mot flow virevolte dans l'air comme les feuilles des arbres qui tombent. Il se raconte alors que c'est bien de simplifier les moments de vie, sous-entendu de vous poser un moment, si possible sous un duvet moelleux à boire du thé vert! Ne vous méprenez pas, je n'ai rien contre cette expérience du "rien faire" lorsque nous disons oui à des engagements qui nous parlent sincèrement. Mon flow se caractérise par ce temps que je libère pour me permettre de vivre ces instants qui m'offrent du bien-être. Et aujourd'hui, c'est à l'exposition Capitale(s)- 60 ans d'art urbain à Paris que je m'octroie une parenthèse passionnante, contemporaine et inspirante. 

Paris célèbre ses murs et pas n'importe lesquels, ceux-là même qui étaient estimés vandalisés, saccagés, détériorés par des tags-graffitis. Un sacré bon exemple sur le développement des potentiels et notamment sur les aprioris qui paralysent les actions, de croire en soi et en ses rêves. L'exposition Capitale(s) ou " Travaille jusqu'à ce que les haters demandent si tu embauches".

 En tant que fan de street art, je jubile. Mon âme résonne sur cette symphonie qui s'épanouit sous mes yeux. Des pochoirs, des essais, des idées, des messages, des blazes affichent toute la recherche artistique de leurs auteurs. Platon écrivait que " le commencement est la partie la plus importante de l'oeuvre".

 Cette exposition est la vitrine que les rêves s'accomplissent si vous y travaillez sans relâche, que vous pouvez apprendre de vos concurrents sans jamais les copier car personne n'a jamais fait la différence en étant comme tous le monde. 

Si quelque chose est important pour vous, prenez le risque de le tenter, même si les chances ne sont pas en votre faveur.  Le futur dépend de ce que nous faisons au présent. Révélez-vous!

Merci à Obey, Seth, Miss Tic, et compagnie qui, à coups de bombes aérosol, ont donné vie aux mots de Guillaume Apollinaire " il est temps de rallumer les étoiles".