Les larmes de joie
Au moment d'écrire ces quelques lignes, je ressens toute l'émotion qui m'a saisie lorsque je suis entrée dans l'église de la Madeleine. Car croyez-le ou non, c'était la première fois que je pénétrais dans ce lieu. Et pourtant, je ne compte plus le nombre de fois où je suis passée devant et j'ai même déjeuné sur ses marches!
L'église de la Madeleine est l'un des plus étonnants édifices religieux de la capitale. Son architecture (actuellement en cours de rénovation) s'apparente davantage à celle d'un temple classique de la Grèce Antique. Quant à l'intérieur, il est composé d'une seule nef qui attire tout les badauds, les fans de contemporains, les artistes afin de contempler l'installation monumentale de Benoît Dutour.
Culminant à 35 mètres de hauteur, c'est une création d'une centaine de larmes nées d'un patchwork d'objets telle une référence aux Rois Mages et à leurs offrandes à la naissance de Jésus.
Métaphore de la richesse matérielle ou naturelle, l'oeuvre en verre optique nous interroge sur les offrandes que nous apportons actuellement à une victoire de la vie sur la mort, au-delà de nos croyances.
L'orgue joue et nous sommes tous subjugués par ces larmes de joie qui éblouissent la nef. Nous nous sentons tous happés par cette luminosité et cette création aérienne. Elles nous offrent l'occasion de nous arrêter, de contempler avec émerveillement, ce lieu pourtant ignoré par les non croyants.
Ces larmes de joie nous permettent de nous remémorer que nous aspirons tous à vivre dans des états de paix, de partages et de joie. Ces larmes de joie nous assemblent et nous rassemblent, personne n'est mis de côté.
Ces larmes de joie réveillent la magie de la vie, de ne pas perdre espoir, que tout renaît, que tout peut être source de beauté lorsque nous ouvrons notre âme à la perception de la vie.
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