Le chat déambule
Un premier trimestre 2021 s'achève et il n'est pas rien de dire qu'il est passé tel un tourbillon. L'hiver cède la place au printemps. Et à l'approche des fêtes de Pâques, les jardins se garnissent de lapins et d'oeufs en chocolat, tandis que celui des Champs-Elysées accueillent des gros chats.
Les sculptures géantes de l'emblématique chat de Philippe Gelluck s'offrent au soleil des jours qui rallongent, aux jonquilles qui fleurissent et aux passants venus découvrir ces félins de bronze.
Le processus pour se libérer de la Covid- 19 est très lent, pesant et déprimant tant chaque annonce gouvernementale grignote notre mobilité. Il me semble surréaliste de penser que l'on coupe les pattes du bipède que nous sommes. Ce virus nous rappelle qu'il n'y a pas de meilleur moment que l'instant présent pour profiter de chaque journée.
Depuis un an déjà, je ne sors qu'une poignée de fois et j'apprécie ces instants d'amusements. Ils me permettent d'oublier le quotidien aux urgences. Et cette sortie culturelle est exactement ce dont nous avons besoin. En effet, cette inspiration artistique est telle un joker, elle présente la possibilité de maintenir une activité culturelle tout en étant à l'extérieur.
Dès que l'on arrive dans le jardin des Champs-Elysées, les éléments massifs donnent un effet de légèreté et de gaieté. C'est une évidence que c'est l'une des meilleures attractions de ce printemps 2021. Elle apporte une touche de joie de vivre et de dérision qui transforme la routine sclérosante de ces derniers mois.
Colette écrivait que " le temps passé avec un chat n'est jamais perdu". Effectivement, cette promenade procure naturellement un bienfait déstressant et relaxant. Il est également connu que le chat est un bon thérapeute. Il neutralise le sentiment de solitude. Et en arpentant ce parc rempli de matous , je me dis que les synchronicités ont trouvé la bonne inspiration en nous offrant cette exposition cha(t)leureuse.
🚇 Ligne 1 ~Station Franklin Roosevelt
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